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1 septembre 2009

ZONE NORD Cette partie, appelée la selva, située


TITRE_AMAZON_PEROU

CARTE_AMAZONIE_PEROU

ZONE NORD

Cette partie, appelée la selva, située au Sud-ouest de la cuvette amazonienne, occupe plus de la moitié du territoire péruvien.

Une étroite bande, entre la cordillère des Andes et le bassin amazonien, abrite des cultures de manioc, café, thé. Mais aussi la coca, atout économique aussi bien que politique, le Sentier Lumineux y ayant trouvé un repli dans la dernière partie du XXe siècle en échange de sa protection des narcotrafiquants.

PHOTOS_DEBUT


Contrairement au Brésil, l'Amazonie péruvienne est protégée. Formée majoritairement de forêts impénétrables, avec lianes, bambous, plantes parasites (…), elle dispose d'un climat équatorial, à savoir fortes pluies et chaleurs élevées toute l'année.

Constituée administrativement de neuf départements à la densité de population faible, elle concentre son activité sur deux agglomérations : Iquitos, née au XIXe siècle lors de l'explosion du caoutchouc, et Puccalpa, le port fluvial des bois précieux.

Fleuve Ucayali, oiseau_Le département d’Ucayali occupe l'est du Pérou, sur une superficie de 102 000 km_ pour 456 000 habitants. Le rio du même nom, découvert en 1557, mesure 1600 km de long et forme, avec le rio Maranon qu’il rejoint en amont d'Iquitos, le grand fleuve Amazone. (31)(42) (43) (44) (45)
Le bassin de l'Ucayali est aujourd'hui peuplé par les tribus Shipibos (à l'artisanat réputé), Conibos, Cashibos et Pisquibos.

 

PUCCALPA
(200 000 hab., 154 m)
Capitale du département de l'Ucayali, on y accède par avion ou par la route, très aléatoire en saison des pluies. À partir de là, seule la voie fluviale permet de se déplacer.
La ville, fondée en 1888, ne se développe qu'à partir des années 60, grâce au commerce du bois tropical et les ressources du pétrole. Très animée et colorée, elle s’agite classiquement autour de sa Plaza de Armas.
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YARINACOCHA
Située à 15 minutes de Puccalpa, elle est connue pour sa lagune, plan d'eau entourée de végétation tropicale, aménagée pour les sorties dominicales, avec pêche ou promenade en canot. (101)(102)(103) (104)

SAN FRANCISCO
Village proche de Yarinacocha qui, à l'instar de ses voisins, est majoritairement peuplé d'Indiens Shipibos, peuplant les rives de l'Ucayali, comme les Conibos, avec lesquels ils constituent une population de quelque 20 000 personnes. (11)(105) (107) (109)
Cérémonie de l’ayahuasca, « diète médicinale ». Mes premiers doutes quant à la crédibilité de l'ensemble se font jour. Mais le maître Alex est là, présence nécessaire pour guider le sujet afin qu'il ne s'égare pendant la séance. Je me laisse bercer par les chants incantatoires du maître qui ne sont pas sans me rappeler « Sacred spirit of Native Americans », album sorti il y a une bonne dizaine d'années, enregistrés chez des Indiens d'Amérique du Nord.
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LE FLEUVE UCAYALI
Né dans la région d'Ucayali, de la confluence des rivières río Tambo et río Urubamba, il coule sur quelque 2670 kilomètres avant de rejoindre le río Marañón, avec lequel il donne naissance à l'Amazone.
Dans les embarcations, aux tailles très diverses, s’alignent les hamacs, bordés de quelques bancs. Tout un petit monde s'agite en conversations, balancements et vibrations au rythme des films d'action que diffuse le téléviseur posté sur une table et dépendant du bon vouloir du moteur qui l'alimente. Compagnons animaliers viennent également se mêler à la populace.
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PAOHYAN
Paohyan, pêcheurPetit bled avec son port… qui n'en est pas un. Le réseau Internet est surprenant, comme en zone amazonienne. Dans un pueblo comme celui-ci, où l'électricité et n'est disponible qu'en soirée, la connexion, grâce à un générateur, se fait rapidement. (12) (13) (14)(15)
Quelque 10 kilomètres mènent à la cocha, énorme plan d'eau où s'attardent les p êcheurs, avant que l’on enfile son embarcation dans un bras plus étroit, peuplé de nénuphars et jacinthes d’eau à son commencement, obligeant à sortir à la machette, pour extraire les feuilles gênant le passage.
De nuit, la grande famille des moustiques s’en donne à cœur joie, les classiques mais aussi les zancudos, version plus conséquente, et les tout-petits isangos, invisibles mais qui attaquent en masse et perturbent la nuit à force de grattage.
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CONTAMANA
Ville plus importante au bord de l’Ucayali, où viennent parader quelques dauphins au coucher de soleil. (22) (26) (27) (28) (29)
Dans l’arrière-pays se trouve la colpa de los guacamayos, lieu d’habitation des perroquets de la région qui peuplent les hauteurs d’un ruisseau de jungle.
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Orellana, vue du villageORELLANA
Plus étendue que Paohyan, Orellana est pourtant très tranquille. Les habitants ne se laissent pas impressionner ou perturber par le monde extérieur. Impossible de s’y faire servir un café crème.
Dans l'une des écoles, un instituteur fait le cour à deux classes différentes, le matin et l'après-midi. Il essaye tant bien que mal de venir en aide à certains élèves, dont certains n'ont même pas de petit déjeuner avant de venir.
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De l’autre côté du fleuve, Isla Banos est retiré, vivant au rythme de la jungle, village structuré mais dont la visite ne se mérite qu’au prix d’une petite marche qui donne chaud et soif.
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Iquitos, maisons flottantesIQUITOS
(400 000 hab., 106 m)
Accessible uniquement par voie fluviale ou aérienne, elle n'est jusqu'au XIXe siècle qu'un refuge pour aventuriers ou créoles désargenté emes/advanced/langs/fr.js?1248908400" type="text/javascript"> s. En 1864, l'arrivée des premiers bateaux à vapeur provoque un début d'activité, mais c'est le boom du caoutchouc qui bouleverse sa morphologie à partir de 1885.
Pendant une trentaine d'années, elle se développe à un rythme effréné. De larges avenues pavées sont construites, de luxueuses demeures se dressent et de colossales fortunes s’amassent. Les échanges commerciaux se développent, mode, spiritueux (...) arrivent d'Europe tandis que la gomme est chargé sur les quais d'Iquitos.
Mais cette croissance s'effectue au détriment des Indiens qui recueillent le latex dans des conditions épouvantables, s’endettant de surcroît pour se loger et nourrir leur famille. Entre 1900 et 1910, plus de 40 000 Indiens y ont laissé leur vie.
Après la première guerre mondiale, cette ascension économique a trouvé son terme (des plans de caoutchouc avaient été exportés clandestinement vers la Malaisie, à la main-d'oeuvre beaucoup moins coûteuse) et la chute est rude. Pour y remédier, un capitaine de l'armée péruvienne tente, après un coup d'état, d'instaurer un gouvernement autonome, mais il est rapidement défait et contraint à l'exil, et Iquitos s'endort jusqu'au boom pétrolier des années 1970, puis le gaz ces dernières années, et enfin le tourisme, même si ce dernier reste le fait d'une catégorie de voyageurs uniquement, les autres ne s'aventurant pas forcément de par là.
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Sur le Malecon Tarapaca, boulevard du bord de l'Amazone, se dressent quelques bâtisses rescapées du temps du caoutchouc, à l'instar de la Casa de Eiffel (bâties sur les plans de Gustave Eiffel en 1889 et acquise par un baron du caoutchouc) ou de la Casa de Fitzcarraldo (du nom de l'aventurier), au coin de la Plaza de Armas.
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Le quartier de Belén est fameux pour ses maisons flottantes amarrées aux rives et son marché qui, selon la saison et le niveau du fleuve, peut être flottant lui aussi.
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Les environs d'Iquitos
Le parc de Quistococha est aménagé autour d'un lac pour y accueillir une plage artificielle ainsi que des enclos zoologiques où l'on peut voir singes, capibaras, tortues d'eau, caïma
Iquitos, ferme aux papillonsns, paiche (LE poisson de la région... que l'on peut déguster en hamburger dans le centre de la ville), un anaconda pour la photo, idem pour le dauphin, et des jaguars ou pumas qui font pitié. (75)(76)  (77) (78)

Santo Tomas
Petit village tropical au bord d'un lac ou viennent se divertir les habitants d'Iquitos en fin de semaine, dans des bars et restaurants montés sur pilotis.

La Ferme des Papillons
Gérée par Gudrun, une Autrichienne vivant ici depuis 26 ans, elle permet de voir des papillons aux différents stades de leur vie (oeuf, cocon, chrysalide et papillon) dont le célèbre morpho, mais également d'autres représentants de la faune équatorienne amenés là parce qu’orphelins ou en péril.
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Iquitos, les Yaguas

Les villages de Boras et Yaguas
Minorités les plus proches de l'agglomération d'Iquitos, qui proposent leur artisanat et un spectacle de danse plutôt pitoyable...il serait préférable d'exiger un droit d'entrée, ainsi le visiteur saurait à quoi s'en tenir. Les Yaguas sont ceux qui portent ces pagnes de fibres végétales, occupant la région d'Iquitos à la frontière colombienne. On estime cette population à quelque 3000 individus aujourd'hui.
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Fleuve Amazone

 

 

L’AMAZONE
Premier fleuve du monde, avec 7025 km de long, il est constitué par la réunion du Maranon et de l'Ucayali.
Au début du XIVe siècle, un capitaine inca est envoyé en reconnaissance pour prendre possession des terres d'Indiens sauvages de la selva (appelée Antis par les Incas, d'où le nom Andes), ce pourrait être le premier explorateur de l'Amazone.
Vers 1500, c'est le Portugais Yanez Pinzon, compagnon de Christophe Colomb, qui en découvre l'embouchure sans pour autant poursuivre son chemin vers le Sud, jusqu'au Pérou.
Par conséquence, c'est Francisco de Orellana, parti en 1541 à la conquête de la cannelle et de l'Eldorado avec Gonzalo Pizarro, qui documente davantage sur ce fleuve qui le mène jusqu'à l'Atlantique. C'est d'ailleurs là qu'est née la légende des Amazones, femmes indiennes qui attaquèrent l'embarcation des Espagnols.
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Indiana, coucher de soleilINDIANA
Village tranquille en bord de fleuve, la délinquance, si ce n'est la vente de drogue douce, n'ayant pas encore franchi la frontière des grandes villes que sont Puccalpa et Iquitos. Un policier m'explique que le rôle du commissariat est ici, comme dans les autres communautés traversées ces dernières semaines, plutôt administratif ou dissuasif. Il ajoute en outre que, devant le désir matrimonial et maternel de nombreuses péruviennes, particulièrement dans le bassin amazonien, la loi a abaissé l'âge du mariage légal à 14 ans, la petite devant être cependant consentante. Et, dans le village, elles semblent l'être particulièrement, à en croire le nombre de ventres ronds croisés. (8) (79) (80) (81) (82)
 

MAZAN
Bourgade un peu plus importante, parce que située entre l'Amazone et le Napo. Deux ports donc, selon là où l'on veut se rendre. Son petit bazar, du côté Napo, rappelle, par sa mise en place, les magasins Tati de Paris…ou, en fait, un pays nord-africain ou moyen-oriental. (84) (85) (86)

 

Francisco de Orellana

 

FRANCISCO DE ORELLANA
Municipalité très propre, au bord d'un bras du rio Napo, tout peuplé de nénuphars et comptant quelque 2000 habitants, 7000 si l'on inclut tous ceux du district, comme on dit ici.
A l’extérieur, derrière le terrain de football, les macaques viennent faire leur marché dans les arbres à la nuit tombée, discrets, progressant au loin de branche en branche.
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